Les dépenses ont changé, les achats ont changé, la sécurité et même la fidélité ont changé. Alors pour réussir l’après COVID-19, les retailers ont dû évaluer leurs pratiques de gestion des revenus, leurs modèles d’exploitation, leurs capacités numériques, leurs investissements en capital et leurs stratégies de fusions/acquisitions ; puis prendre des mesures audacieuses pour se transformer voire se réinventer. Quels types de biens et de services les consommateurs désirent-ils ? Ont-ils de nouveaux besoins dans cet environnement modifié ? Quels facteurs macroéconomiques ont influencé leurs décisions d’achat ? Quelles nouvelles habitudes de consommation vont durer et pour combien de temps ? 

Les détaillants partent à la recherche de nouvelles technologies et expertises pour répondre aux demandes changeantes du marché. Et pour cause, les achats en ligne en général sont montés en flèche (par exemple + 20% dans la catégorie des épiceries). C’est ce que nous apprend un article passionnant publié par McKinsey. Au programme : l’analyse des perspectives offertes par 3 sous-secteurs d’activités, tous bouleversés par la pandémie : l’épicerie, la mode & le luxe et la restauration. Sans transformation, les marges des épiciers pourraient chuter de 2% à 5% en moyenne – avant le début de la pandémie – à 1% à 4% à l’avenir ; les pertes globales de revenus dans le luxe et de la mode passeront de 20% à 45% en 2020. Quant aux restos c’est passage obligatoire par le commerce électronique, la livraison, les commandes via des applications en ligne, le sans-contact… Bref, changement de paradigme pour le e-commerce, changement d’habitudes pour les consommateurs et nouvelles responsabilités pour les commerçants. 

Il suffit de se projeter juste une seconde dans la décennie à venir pour comprendre que les détaillants devront transformer leurs opérations et capacités selon une dimension principale – la boucle est bouclée : la digitalisation de leur activité, encore et encore… 

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